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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l'ostéopathie

Dernière mise à jour : 14 févr.


Cet article est à but informatif mais ne remplace pas une consultation médicale. Si vous semblez présenter plusieurs symptômes, je vous invite à aller consulter un professionnel de santé.



grenade coupée en deux

Qu’est-ce que le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie endocrinienne qui touche une femme sur dix. C’est la 1ère cause de troubles du cycle menstruel et d’infertilité chez les femmes.


Selon l’Inserm, ce syndrome est « dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale. Il entraîne une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produite en petite quantité dans l’organisme féminin ».

Les causes du dérèglement hormonal sont multifactorielles : en partie génétique, en partie environnementale (perturbateurs endocriniens…).


Les patientes touchées par cette pathologie peuvent présenter des signes cliniques variés, parmi lesquels on peut compter ceux-ci :

-          Des troubles du cycle menstruel : menstruations irrégulière ou absentes (aménorrhées)

-          Un excès de pilosité (= hirsutisme)

-          De l’acné

-          Une alopécie

-          Une prise de poids

-          Une résistance à l’insuline

-          Des troubles de la fertilité

-          De la fatigue …


Diagnostic

Malgré sa forte prévalence, le SOPK est souvent négligé et diagnostiqué tardivement. C’est un diagnostic d’exclusion qui sera établi après élimination de toutes autres pathologies.

Le diagnostic repose sur la combinaison de symptômes cliniques, d’examen physique, de tests sanguins pour évaluer les niveaux hormonaux et d’une échographie pelvienne pour détecter la présence de kystes au niveau des ovaires.



Prise en charge médicale 

Actuellement, il n’y a aucun traitement curatif pour le SOPK. Il s’agit donc de traitements symptomatiques visant à limiter les gènes occasionnés, à réguler les cycles menstruels et à améliorer la fertilité si une grossesse est désirée.



Prise en charge ostéopathique

L’approche globale et pluridisciplinaire de l’ostéopathie semble réunir plusieurs atouts dans la prise en charge du SOPK.

L’ostéopathe peut prendre en charge les patientes atteintes du SOPK à tout moment de leur vie pour les accompagner. Le but n’est pas de guérir ce syndrome mais d’améliorer la qualité de vie des patientes en limitant les symptômes.


En travaillant dans la globalité, les ostéopathes peuvent aider à améliorer la fonction hormonale, réduire le stress, favoriser la circulation sanguine et lymphatique, et rétablir un équilibre musculosquelettique, tout cela  travers différents axes :


  • Axe mécanique : libération du cadre osseux, du contenant, et ensuite la libération du contenu c’est-à-dire les organes de la sphère pelvienne et abdominale.

  • Axe neuroendocrinien : libérer la sphère crânienne qui renferme l’axe hypothalamo-hypophysaire responsable de la sécrétion et de la régulation hormonale, libérer l’axe cranio-sacré entre le crâne et le sacrum.

  • Axe vasculaire : afin d’optimiser la circulation des informations hormonales via différentes structures.


Prise en charge alternative

La prise en charge médicale et les traitements alternatifs sont tout à fait complémentaires et ne doivent en aucun cas être mis en opposition. Ils permettent d’élargir les options thérapeutiques au-delà de la pharmacologie.


De nombreuses femmes atteintes de SOPK trouvent un soulagement grâce à des traitements alternatifs et des modifications de leur mode de vie. Ces approches peuvent inclure la nutrition et la diététique, la phytothérapie, la gestion du stress par le biais de techniques de relaxation, de méditation ou de sophrologie, ainsi que des activités physiques adaptées. Elles peuvent aussi se tournées vers l'acupuncture et la naturopathie, vers un suivi psychologique, ou vers de l’hypnose.


femme en tenue de nuit se tenant le ventre

Conclusion

En conclusion, le traitement du SOPK ne se résume pas à une seule thérapie, une approche pluridisciplinaire sera favorisée. La prise en charge sera personnalisée et axée sur les besoins de chaque patiente pour l’aider et améliorer ses symptômes et sa qualité de vie.

 

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